Dialogue social : étude Dares

Dans une étude présentée en avril 2018, la Dares s’intéresse au dialogue social en entreprise.

Cette étude révèle que 67 % des entreprises de 11 salariés ou plus sont couverts par une instance représentative du personnel, et 37 % par au moins un délégué syndical. Dans les établissements non couverts par des instances représentatives, la première raison citée pour expliquer cette situation est la carence de candidatures aux élections professionnelles.

Parmi les causes de cette insuffisance de candidatures, 58 % des représentants du personnel qui la constatent l’expliquent par un désintérêt des salariés. Plus d’un quart des représentants invoquent quant à eux les relations avec la direction dont les difficultés à concilier travail et fonctions représentatives et la peur de représailles de la part de la direction.

Les regroupements d’instances (hors CHSCT) concernent 44% des entreprises de moins de 200 salariés et 15% des établissements de 200 à moins de 300 salariés.

La négociation collective reste pour sa part très marquée par les obligations légales : les thèmes les plus souvent abordés dans les négociations sont les salaires, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la protection sociale complémentaire et les conditions de travail (sécurité, risques psychosociaux, pénibilité, santé, etc.).

Source : Etude Dares d’avril 2018 « Les relations professionnelles en 2017 : un panorama contrasté du dialogue social dans les établissements ? »